19 mars 2017
Vénus Khoury-Ghata (1937 -) : « Parce que leurs noms étaient trop larges… »
Parce que leurs noms étaient trop larges pour leurs corps d’étrangers
ils se taillèrent des noms de voyage dans le tissu rêche des chemins
Des noms pliables sous la peau
pour les villes qui fument leurs hauts fourneaux pour oublier les prairies asphaltées.
Sur les cils de la lune il y a de la poussière disent-ils
et ils frappent aux portes des femmes pour retrouver une patrie.
Au Sud du silence,
Editions Saint-Germain-des-Prés, 1975
Voir aussi :
« Lorsqu’un arbre pleure … » (24/07/2019)
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