Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Femmes en Poésie
30 octobre 2021

Constance de Salm (1767 – 1845) : « Ô femmes, c’est pour vous... »

Constance de Salm (1767 – 1845) : « Ô femmes, c’est pour vous... »
Ô femmes, c’est pour vous que j’accorde ma lyre ; Ô femmes, c’est pour vous qu’en mon brûlant délire, D’un usage orgueilleux, bravant les vains efforts, Je laisse enfin ma voix exprimer mes transports. Assez et trop longtemps la honteuse ignorance A jusqu’en...
Publicité
Publicité
27 octobre 2021

Marina Tsvétaïeva / Марина Ивановна Цветаева (1892 - 1941) : « Après une nuit sans sommeil... » / « После бессонной ночи.

Marina Tsvétaïeva / Марина Ивановна Цветаева (1892 - 1941) : « Après une nuit sans sommeil... » / « После бессонной ночи.
Après une nuit sans sommeil, le corps faiblit devient doux et autre – il n’est à personne. Dans les veines ralenties des traits font encore mal et on sourit aux gens comme un ange. Après une nuit sans sommeil, les mains faiblissent, l’indifférence est...
23 octobre 2021

Fadwa Touqâne (1917 – 2003) /فدوى طوقان : Avec les prairies

Fadwa Touqâne (1917 – 2003) /فدوى طوقان : Avec les prairies
Avec les prairies Voici votre fille, ô prairies. Avez-vous reconnu le bruit de ses pas ? Elle est revenue vers vous avec le printemps à la saveur douce, vers vous, la maison de sa jeunesse. Elle est revenue vers vous ! Pas de compagnon pour elle sur les...
18 octobre 2021

Déwé Gorodey (1949 - 2022) : Nuits taboues

Déwé Gorodey (1949 - 2022) : Nuits taboues
Nuits taboues à toi, sorcier ou devin de la tribu Nuits floues Noir tabou Vol dans le sommeil Dieu rouge qui se lève Morts Feu et sagaies dans les nuits floues Quand le feu s’endort sur sa natte de cendre le clan se réfugie dans le noir le pilou de la...
14 octobre 2021

Rouada Al-Hadj (19 ? -) : Sur la côte, le cœur confesse

Rouada Al-Hadj (19 ? -) : Sur la côte, le cœur confesse
Sur la côte, le cœur confesse Jour après jour augmente ma conviction que j’ai été créée pour toi J’ai vu de mes propres yeux ta bouche dire les poèmes avant moi et sans toi, Ô homme qui m’as envahie comme une fièvre côtière, je suis desséchée comme un...
Publicité
Publicité
11 octobre 2021

Josée Lapeyrère (1944 – 2007) : L’autre – Entre là et ici

Josée Lapeyrère (1944 – 2007) : L’autre – Entre là et ici
L’autre – Entre là et ici (1972) à Joaquin Pacheco Un soleil de justice juste aujourd’hui au monde seul et seule et tous et l’on dit sans savoir que c’est ainsi soit-il lui autre pour donner cela non le dissoudre lui pour l’espace (ainsi on avance aux...
9 octobre 2021

Hélène Cadou (1922 - 2014) : Le bruit d’une grille

Hélène Cadou (1922 - 2014) : Le bruit d’une grille
Le bruit d’une grille... Le bruit D’une grille L’odeur Des salles Les parois bleues De l’ombre Mais le jardin Entre silence Et lumière La dernière rose Juste à l’instant Où dans l’allée S’éveillent Des gestes d’autrefois Tout s’active Et ton pas Rejoint...
7 octobre 2021

Adèle Nègre (1965 -) : Parler avec le sphinx (extraits)

Adèle Nègre (1965 -) : Parler avec le sphinx (extraits)
Crédits photographiques : Bruno Guattari, éditeur Parler avec le sphinx (extraits) Le doigt montre la lune à portée d’œil j’explore les partis entre doigt et lune dans l’épreuve de leur distance dans l’épreuve de la durée et de l’étendue où je nais en...
5 octobre 2021

Denise Le Dantec (1939 -) : Les fileuses d’étoupes (IV)

Denise Le Dantec (1939 -) : Les fileuses d’étoupes (IV)
Les fileuses d’étoupe (IV) ------------------------------------------------------- C’était, je crois, l’heure de notre rencontre Sur les pics et les ravins couvant le feu Couvrant tes paroles de poésie plus rouge que les sentiers de mûres Où naguère je...
2 octobre 2021

Antonella Anedda (1958 -) : « Pour la nuit qui tombe trop tard... » / « Per la notte che cade troppo tardi... »

Antonella Anedda (1958 -) : « Pour la nuit qui tombe trop tard... » / « Per la notte che cade troppo tardi... »
A Ida Porena Pour la nuit qui tombe trop tard pour le ciel qui révèle les crêtes : la montagne au milieu des sables, la ville austère dans la chaleur grise de l’été pour cette peur qui est due à la seule lumière, au cuivre de la casserole, à la nourriture...
Publicité
Publicité
Femmes en Poésie
Publicité
Archives
Publicité