16 février 2023

Zu Shuzhen / 朱淑真 (1135 – 1180) : Nuit automnale

  Nuit automnale   Longue nuit d’insomnie, l’air automnal est pur, Plusieurs fois j’ai coupé les fleurs des lampes, bientôt minuit. Je fais le lit qui s’emplit de fraîcheur, lune Dans les sterculiers qui luit là où ils manquent.   *   Un ciel frais comme une eau, nuit pure et nouvelle, Les fleurs des canneliers dans le vent limpide, tendres, chassent le sommeil. Mille mercis à Chang’e qui sait mon envie : Avant la mi-automne, la lune est déjà pleine.     Traduit du chinois par... [Lire la suite]
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17 février 2022

Zu Shuzhen / 朱淑真 (1135 – 1180) : La pure clarté

  La pure clarté Air : « Lavant les sables du ruisseau »   Dans les ruelles au printemps les tendres pêchers crachent leur éclat vermeil. Premier essai des habits de saison, légers et de soie fine. Dans la douce brise et la brume tiède les hirondelles forment leur nid   Dans les courettes demeurent déroulés et délaissés les stores de bambou marbré, Dans ma chambre, séquestrée derrière la porte rouge fermée d’une longue barre. Atmosphère agaçante, voilà encore la fête de la Pure Clarté ! ... [Lire la suite]
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15 février 2021

Zu Shuzhen / 朱淑真 (1135 – 1180) : Promenade au lac un jour d’été

    Promenade au lac un jour d’été   Air : « Joie pure et sereine »   Brumes irritantes, rosée lancinante Qui nous retiennent un instant. Main dans la main sur la route le long du lac aux Nénuphars, Une ondée de fleurs jaunes et fines d’abricotier.   Simple et sotte, sans peur d’être devinée. Tout habillée je m’endors sur sa poitrine. Plus encore, quand je lâche sa main et m’en retourne Chez moi, trop indolente pour m’approcher de ma coiffeuse.   Traduit du chinois par... [Lire la suite]
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15 février 2020

Zu Shuzhen / 朱淑真 (1135 – 1180) : Plainte vernale

    Plainte vernale Air : « Les Magnolias. Version abrégée »   Je marche seule, je m’assois seule, Je chante seule et seule reprends en chœur, seule encore je m’allonge. Un long moment debout, l’esprit ennuyé, Rien à faire contre le froid léger qui effleure...   Un tel émoi, qui le verra ? Mes larmes lavent le fard qui déjà s’efface à demi, Tristesse et maladies se succèdent, J’ai coupé toutes les mèches des lampes, mon rêve n’est pas venu.   Traduit du chinois par... [Lire la suite]
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16 février 2019

Zu Shuzhen / 朱淑真 (1135 – 1180) : En regardant voler les couples d’hirondelles

  En regardant voler les couples d’hirondelles   Un rayon oblique envahit ma chambre solitaire, Déjà le crépuscule assombrit à demi ma porte, Les hirondelles feignent d’ignorer ma si grande tristesse Sous l’auvent de ma demeure, deux par deux, elles tourbillonnent en liberté.   Traduit du chinois par Shi Bo in, «A celui qui voyageait loin. Poèmes d’amour de femmes chinoises, (VIIème – XVIème siècle) » Editions Alternatives, 2000 Voir aussi : Sur l’air « Sheng tsa tse »... [Lire la suite]
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19 février 2018

Zu Shuzhen / 朱淑真 (1135 – 1180) : Touchée par les paroles d’un fermier pendant les chaleurs sèches

  Touchée par les paroles d’un fermier pendant les chaleurs sèches Kure wen tianfu yu you gan   Roue du soleil, feu charrié qui brûlent le ciel infini, Jours caniculaires du sixième mois, Les nuages secs en dix mille paliers rougeoient sans pleuvoir, La terre se fend, les fleuves tarissent, poussière soulevée par le vent. Les paysans craignent la mort des grains dans les champs, Pédalent dans les norias, secourant les champs sans répit. En ces longues journées, affamés, assoiffés, gorges en feu, Sueur de sang,... [Lire la suite]
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23 avril 2017

Zu Shuzhen / 朱淑真 (1135 – 1180) : Sur l’air « Sheng tsa tse »

  Sur l’air « Sheng Tsa Tse »   L’an dernier, à la Fête des Lanternes, Le marché aux fleurs avait l’éclat du jour. Quand la lune monta au bout des saules, Après le crépuscule, j’allais retrouver mon bien-aimé.   Cette année-ci, à la même Fête, Ni lune ni lanternes n’ont changé. Mais je ne vois plus l’ami de l’an passé Et les pleurs trempent la manche de ma robe.   Traduit du chinois par Patricia Guillermaz In, « La poésie chinoise des origines à la révolution » Editions... [Lire la suite]
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