20 juillet 2023

Florence Pazzottu (1962 -) : Le triangle mérite son sommet

  Le triangle mérite son sommet   (poème politique) Il faut payer ses dettes et contenir les peuples, faut faire payer le peuple et ceinturer la dette, resserrer les frontières, déterminer les taxes et s’en tenir au pacte, faut raisonner le peuple, hisser les calculettes, stabiliser la crise de la dette, donner du plus au plus et faire entendre aux moindres qu’ils doivent désormais faire mieux avec moins, si les nombreux résistent, nous arraisonnerons, si les nombreux s’entêtent, saturons les écrans, expliquons,... [Lire la suite]
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17 juillet 2022

Florence Pazzottu (1962 -) : « Trop dure, trop sèche, la terre... »

Olivier Roller, Paris, 2007/11   Trop dure, trop sèche, la terre, n’accueille pas la pluie... L’eau enfle... et glisse... désormais inutile et néfaste... dévaste Tout – ce dont elle avait le plus grand besoin Trop dure trop sèche la terre ne peut le recevoir. De même s’en va-t-il pour les âmes sans vie, les chairs lassées D’attendre – les cœurs qui n’en sont plus (Silence : Pierre ou glace). Aussi Quand surgit devant eux le visage qui est tous les visages (Le geste qui ne semble fait que pour eux), certains,... [Lire la suite]
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19 juillet 2021

Florence Pazzottu (1962 -) : « de la nuit le noir aiguillon... »

    de la nuit le noir aiguillon langues amers méandres mûrit la voix lève la terre par la mort enchantée   inachevée en son murmure mûrit la voix lève la terre larves et graines promises éprises haut deuil chant d’os de roche frisson de chair haut deuil   rien n’est silence   en son cercle indolent douleur d’éternité chavire presque accompli chavire   son sang brouillé   Le Nouvel Ecriterres, N° 3, Automne 1990 29720 Plonéour-Lanvern,1991 Voir aussi : ... [Lire la suite]
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19 juillet 2020

Florence Pazzottu (1962 -) : « éteint l’amer rivage... »

    éteint l’amer rivage où murit toute attente mais d’une ardeur étreinte et pure, douce, à flanc de perte ourdie le silence peuplé de la mer                     * déposé tout visage loin des rives enfiévrées voix offertes au corps sans âge du silence le nu est océan nul exil                     * viens ou si tu ne... [Lire la suite]
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