
Fin du monde
Je suis le cri et la blessure, je suis la femme à ton flanc qu’on outrage et
qu’on viole.
L’Apocalypse t’enchaîne à son char, l’horreur te lie les mains, amour,
amour, qui t’a crevé les yeux ?
Mon coeur de paix violente, je te l’avais donné, plus nu que mon corps.
J’ai des caresses ruisselantes, la mort et les larmes sont mes parures.
Mon âme, sous un feu si noir, sèche comme le sel, et ta soif s’y pose,
...
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