
Sur la côte, le cœur confesse
Jour après jour augmente ma conviction
que j’ai été créée pour toi
J’ai vu de mes propres yeux ta bouche dire
les poèmes avant moi
et sans toi, Ô homme qui m’as envahie comme une fièvre côtière,
je suis desséchée comme un pays détruit
et pâle comme le ruisseau à sec
et je n’ai ni couleurs ni goût
et mon odeur est comme le lit de l’étang que la pluie n’a pas visité
Jour après jour augmente ma conviction
que tu es un homme venu de tout l’espace
et que tu as colorié le...
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