11 mars 2023

Montserrat Álvarez (1969) : Cette joyeuse nuit de l’Apocalypse

  Cette joyeuse nuit de l’Apocalypse   Chantons l’avènement du nouveau monde. Notre musique est triste, comme l’Apocalypse, et      grandiose. Dans les ténèbres inhospitalières de la nuit, nous avons      construit d’énormes fantômes de béton et d’acier, et nous les      avons peuplés d’une nouvelle race d’êtres solitaires. Nous apportons avec nous des notes de musique jamais entendues      auparavant, des fumées bleues et rouges... [Lire la suite]
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15 mars 2022

Montserrat Álvarez (1969) : Argos

  Argos, chien d’Ulysse, ouvre tes yeux aveugles, l’homme ne mérite ni ton amour ni ta pitié, l’homme se regarde à minuit dans le miroir et son visage épouvantable se brise en éclats de rire L’homme est une créature que Satan a forgée en pétrissant des monceaux de matières monstrueuses et quand il trouve devant lui son propre visage infame il montre du doigt un supposé démon Argos, chien d’Ulysse, ne trompe plus ta noble cécité qui ne comprend plus le Bien, piège du Mal, ni non plus ce dernier, et qui n’a pas connu ... [Lire la suite]
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11 mars 2021

Montserrat Álvarez (1969) : Elle voit plus loin

Elle voit plus loin   A vous, vous qui allez mourir et avez peur, n’ayez crainte la Mort n’est pas maladie, douleur ou corruption la Mort est la sœur jumelle de la vie elle ne gît pas sur une civière d’hôpital elle n’a ni cathétaire ni aiguilles dans les veines La Mort est sacrée Nul médecin ou vivant ne peut la profaner ou la comprendre La Mort est plus haute La mort vous a toujours eu près de son cœur, et quand elle vient avec douceur elle vous charme, comme l’enfant à l’heure du coucher et sa mère lui murmure... [Lire la suite]
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11 mars 2020

Montserrat Álvarez (1969 -) : Icare

   Icare   Hommes prudents qui rirez de ma folie : je suis Icare, le poète, le fou, le suicidaire. Hommes prudents qui, même en me plaignant, louerez la justice de mon châtiment : sachez qu’au- delà des monts colossaux qui dorment leur sommeil de titans ; au-delà des mers tumultueuses qui tentent de s’élever jusqu’au ciel, se trouve l’infini comme une lumière céleste sans forme ni limites. Et jamais vous ne le verrez, hommes prudents. Au-delà du feu flamboyant des astres, se trouve la... [Lire la suite]
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