
Stèle d’un marcheur inconnu
Pensif, sans rien révéler de ses origines,
de quel lieu ses parents, de quelle province son autel,
malade et pareil à un dieu dans l’incertain,
dans l’achèvement muet, cet homme est parvenu ici
et ici, il se repose, en un point ignoré
situé entre l’adieu aux siens et la nuit.
Ici il se couche, silencieux et ultime,
dans le temps épuisé de son voyage.
Traduit de l’espagnol par Claude de Frayssinet
In, « Poésie espagnole. Anthologie (1945 – 1990) »
Actes...
[Lire la suite]