
Portrait d'Emily Brontë, par André Masson, 1944
Comme elle brille clair ! Avec quelle quiétude
Je repose, baignée de sa lueur d’argent,
Tandis que le Ciel et la terre me chuchotent :
« Réveille-toi demain, mais pour cette nuit rêve. »
Viens-t’en, Imagination, ma fée chérie !
A ces tempes qui battent, donne un doux baiser,
Et puis te penche sur ma couche solitaire
Pourvoyeuse de paix et de félicité.
Le monde se retire... Sombre monde, adieu !
Lugubre monde, cache-toi...
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