Olivier Roller, Paris, 2007/11
Trop dure, trop sèche, la terre, n’accueille pas la pluie...
L’eau enfle... et glisse... désormais inutile et néfaste... dévaste
Tout – ce dont elle avait le plus grand besoin
Trop dure trop sèche la terre ne peut le recevoir.
De même s’en va-t-il pour les âmes sans vie, les chairs lassées
D’attendre – les cœurs qui n’en sont plus (Silence :
Pierre ou glace). Aussi
Quand surgit devant eux le visage qui est tous les visages
(Le geste qui ne semble fait que pour eux), certains, tremblants,
Ont la terrifiante sagesse – si peu humaine – de détourner
Les yeux... Une autre saison viendra...
(peut-être.)
La place du sujet
L’Amourier éditions, 06390 Coaraze
Voir aussi :
« éteint l’amer rivage... » (19/07/2020)
« de la nuit le noir aiguillon... » (19/07/2021)
Le triangle mérite son sommet 20/07/2023)