
X
Je vois au creux des paumes d’étranges cités et des mannequins de cire au
visage d’étang
Rien ne te rendra la douleur dérobée d’un iris au bord d’une paupière
Tes jambes de suie porteront des cathédrales
Des pivoines voraces te dévorent la gorge,
elles boivent le ruisselet de tes cris dont pas un n’échappera
Tu mourras d’angoisse végétale.
Voilà ce que je vois.
Alphabets de Soleils
Editions Seghers, 1952
Voir aussi :
« Des soleils noirs… » (19/04/2017)
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