
Oh ! si j’étais en ce beau sein ravie
De celui-là pour lequel vais mourant ;
Si avec lui vivre le demeurant
De mes courts jours ne m’empêchait envie :
Si m’accolant me disait : chère Amie,
Contentons-nous l’un l’autre, s’assurant
Que jà tempête, Euripe, ni courant
Ne nous pourra déjoindre en notre vie ;
Si, de mes bras le tenant accolé,
Comme du lierre est l’arbre encercelé,
La mort venait, de mon aise envieuse,
Lors que, souef plus il me baiserait,
Et mon esprit sur ses...
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