
La petite fille et la mort
Dans un cimetière
sur une tombe
elle demeure allongée
parfois elle se dresse quand on passe
et s’assied
mais jamais
jamais elle ne pardonne
Passage
sentes ténues
éphémère
extinction de l’être
sanctuaire du soir
la patte crépusculaire se pose sur la branche
les pierres la courbe d’une tige
toutes nous glissons dans l’ombre
Pourtant
j’ai mangé de ta chair
et bu de ton sang, mère
...
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