
Enfants du Cillínach (*)
Viens à nous avec des lis et des reines des prés,
viens à nous de cœur et non de vue,
cette palpitation d’amour toute douleur encore,
dans le cercueil de sombre terreau de ton ventre.
Maman, j’ai reconnu ton poids
et la longueur de tes mains douces
alors que tu t’inclinais sur ce sol rude, à l’abandon.
Je t’ai reconnue aux pâquerettes d’oubli
liées avec de la ficelle bleu et rouge.
J’ouvre les yeux ; tu me regardes.
Si jamais on m’autorise une voix
tu me...
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