
Le long du lit tari
je cours et je t’appelle,
toi qui est autre ;
qui ne sais rien des vagues
ruées sur les mots et la peau,
rien des marées
cruauté tendre,
rien de l’eau qui se perd en soi,
rien des charmes du sud,
rien de ce temps
qui fait de moi une autre.
Traduit du slovène par Barbara Poganik,
In, « Les Poètes de la Méditerranée. Anthologie »,
Editions Gallimard, Culturesfrance, 2010
Po presahli beli strugi
tečem in te kličem,
ki si drugi ;
ki ne veš za strmo...
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