
Dormeurs enfouis sous la rivière
enfants aux yeux rivés
à l’envers des lueurs
veilleurs ensorcelés
sous l’aile du mirage
nous sentons grandir entre nous
des paysages impalpables
Les dieux oubliés se consument
dans le halo des marécages
Nous épions le miracle
égarés entre deux vents endormis
entre les planètes aveugles
les arbres sans mémoire
Pris au filet de la nuit brève
les visages de sable croulent
dans les ruines du soleil
Voici le vent sucré
venu des lunes vertes
...
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