
Jeunesse
C’est en vain que tu rêves, ô poétesse
mienne, entre un matin et un soir, sans répit,
à ce qu’est cette existence.
C’est en vain que tu demandes
pourquoi le secret n’est pas dévoilé,
pourquoi l’on ne t’accorde pas
le don de briser les chaînes.
A l’ombre du saule, tu as passé
tes heures dans la perplexité,
sous les coups douloureux
que t’infligeaient ces énigmes,
questionnant l’ombre,
alors que l’obscurité ne sait rien
et que les destinées connaissent
...
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