
Berck plage
Et voilà la mer, cette grande absence.
Le soleil – ventouse aspire ma brûlure.
Des sorbets aux couleurs électriques, puisés à même le gel
Par de pâles filles, courent le ciel en des mains écorchées
Pourquoi ce calme ? Que me cache-t-on ?
J’ai deux jambes et je vais souriante.
Un étouffoir de sable tue les vibrations ;
Il s’étend sur des milles, les voix amenuisées
Flottent irréelles et rétrécies à demi.
La ligne de vision,...
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