
Pericoloso sporgersi
Nue
Je flotte entre les épaves aux moustaches d’acier
Rouillées de rêves interrompus
Par le doux ululement de la mer
Nue
Je poursuis les vagues de lumière
Qui courent sur le sable parsemé de crânes blancs
Muette je plane sur l’abîme
La gelée lourde qu’est la mer
Pèse sur mon corps
Des monstres légendaires aux bouches de pianos
Se prélassent dans les gouffres à l’ombre
Nue je dors
*
Vois je suis dégoûtée des hommes
Leurs prières leurs toisons
Leur foi leurs façons
J’en ai...
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