
Au chêne
Je t’aimerais…
non comme font les fleurs de givre grimpantes
qui t’empruntent ta plus haute branche pour te faire valoir ;
je t’aimerais…
non comme fait l’oiseau enamouré
qui rabâche pour ton ombre un chant pur ;
je ne m’en tiendrai pas à imiter la source
qui a longueur d’année offre la fraîcheur de sa consolation ;
ni les sommets périlleux
qui te rehaussent, font sortir ta dignité.
Ou même la lumière.
ou même la pluie.
Non, tout cela ne suffirait pas !
Je devrais être un...
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