
Le soleil est couché, à présent l’herbe longue
Oscille, languissante, dans le vent du soir ;
L’oiseau s’est envolé de cette pierre grise
Pour trouver quelque chaud recoin où se blottir.
Il n’est rien, dans tout ce paysage désert,
Qui vienne frapper mon regard ou mon oreille,
Si ce n’est que le vent, là-bas,
Accourt en soupirant sur la mer de bruyères.
Août 1837
Traduit de l’anglais par Pierre Leyris,
1n, « Emily Jane Brontë, Poèmes 1836 – 1846, Edition bilingue »,
Editions Gallimard,...
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