
Pax
Ô souvent je voudrais que la vie éternelle
Fût simplement cela : Quelques-uns réunis
Dans un jardin qu'embaume encor la citronnelle,
Réunis par amour dans l'été qui finit.
L'un d'entre eux serait juste arrivé de voyage.
On le ferait asseoir près de la véranda
Où est la lampe, afin de mieux voir son visage,
Son uniforme usé, sa pâleur de soldat .
La plus jeune viendrait le tenir par sa manche,
On n'oserait pas dire : " Tu es pâle..." Et lui,
Devant cette douceur des très anciens dimanches
...
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