
La belle au bois dormant
Vapeurs de lichen, la morne lente attente
Pèse sur la vallée boisée de hauts termites
La maison basse
entre les monts d’aiguille et de flaques d’acanthe
repose, four clos, dans l’envers des paumes.
Les feuillages, vaincus par la rosée des nuits
agonisent.
L’île est creuse comme ces bois de palmes
Elle dort sans sommeil, elle pleure sans larmes
Des milliers d’yeux criblent sa carapace
Des milliers d’yeux s’affairent sur ses rocs de mousse.
Les fleurs, mortes-nées,...
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