
Gardons ce corps solide
ce sang frais qui fuit dans les artères
gardons ces courbes claires
et cette peau vivante où les hommes ont posé leur visage
disons adieu aux caresses et aux lèvres anciennes
qui usaient notre ventre
dormons avant que le soleil
ne vieillisse notre chair blonde
et n’entame nos os chargés de moelle
que nous restions neuve pour le vrai jour.
Soleil ovale
Editions Empreintes, Chavannes-près-Renens (Suisse), 1997
Voir aussi :
« Ne rien dire de mon corps … » (03/02/2017)...
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