
Epilogue, 1
J’ai vu comment les visages se défont,
Comment on voit la terreur sous les paupières,
Comment des pages d’écritures au poinçon
Font ressortir sur les joues la douleur,
Comment les boucles noires et cendrées
Ressemblent soudain à du métal blanc.
Le sourire s’éteint sur les lèvres dociles
Et la peur tremble dans un petit rire sec.
Si je prie, ce n’est pas pour moi seule,
Mais pour tous ceux qui ont avec moi attendu,
Dans le froid féroce, ou sous la canicule,
Au pied du mur rouge, du mur...
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