
Ne rien dire de mon corps
que les sommeils colportent d’une nuit à l’autre
comme un cavalier nu
ne rien dire des veines décousues par les doigts des hommes
ni de cette poitrine sur laquelle marchent les oiseaux
ne pas parler non plus des fées féroces
que le travail a penchées sur leur rouet
surtout ne pas citer les mots
qui ouvriraient mon ventre comme une voile
in, Jean Orizet « La poésie française contemporaine »,
Le Cherche-midi éditeur, 2004
Voir aussi :
Gardons ce corps … »...
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